24 mars 2006
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14:03
Je me rends compte que des gens viennent encore visiter mon blog, ce qui me rappele que je n'ai pas terminé mon histoire, ni d'ailleurs annoncé que malheureusement... je suis de retour en France depuis le 18. Et oui, c'en est fini des plages de sable blanc, du soleil, de la mer et des cocotiers.
Avant ça, j'ai tout de même bien profité des quelques jours de soleil et de chaleur toride qu'il me restaient à vivre dans cette partie du monde. Je ne vous ferai pas le détail de mes journées, bien que cela serait facile entre baignade en eau claire et chaude, repos et lecture dans mon bungalow en bambou. Un pic d'activité tout de même entre 17H30 et 19H quand, la chaleur baissant, il était possible de jouer au Beach Volley sur un sable moins brûlant, sur fond de coucher de soleil de carte postale.
J'essayais encore de m'emerveiller des crabes bleus phosphorescents, des grenouilles jaillissant du tuyeau de douche dont manquait la pomme et qui crachait une eau verdâtre, de la gentilesse des habitants, de la lune incroyablement claire. Mais il est difficile de s'etonner de tout en permanence, surtout lorsqu'on sait qu'il va falloir rentrer. De bonne rencontres tout de même, qui m'ont permis de retravailler ma sociabilité avant le retour. De plus en plus, on me disait que le gouvernement français faisait de son mieux pour faciliter mon retour: Il etait en train de supprimer completement le droit du travail afin de donner un petit côté asiatique à la France. Chouette! Merci Villepin!
Après neuf jours, je suis retourné à Bangkok pour prendre mon vol après une petite immersion dans les ruelles de Bangkok et le Chinatown local. Le jour de mon départ, j'ai revu mon amie anglaise, rencontrée à Moscou le premier soir de mon voyage et qui venait d'arriverà Bangkok après 4 mois. La boucle était bouclée, ne restait plus que le vol retour.
Toute une histoire d'ailleurs, ce vol retour... Pas de problème au départ de Bangkok mais tout s'est corsé à Ho Chi Minh Ville. Les trois heures d'attentes prévues sont passées assez rapidement dans le coin fumeur de l'aéroport , petite pièce non ventilée qui fait de la cigarette une punition. Nous avons squatté l'endroit avec d'autres jeunes français de retour de vadrouille à échanger des bon plans, des anecdotes sur le Laos ou l'Inde, les assedics ou le RMI, et à pester contre le retour, Sarkozy, Villepin, Chirac et tous ceux dont la vie consiste à rendre les notres invivables. Au moment d'embarquer, on nous a prévenu que le décollage aurait trois ou quatre heures de retard supplémentaires. Le reste de l'attente s'est donc fait autour d'une bouteille de vodka duty free, assis par-terre dans l'aéroport après avoir lutté pour obtenir des gobelets en plastique des odieux barmen vietnamiens de l'aéroport. Enfin, nous avons pu embarquer à trois heures du matin avec les hotesses les moins sympathiques que j'aie jamais vu et qui nous ont réveillé à 5H pour le repas... on était ravis.
Et me voila donc revenu en faisant des efforts pour perdre mes repères asiatiques, pour oublier que 8 euros pour le RER c'est de la folie pure, que les 50 euros de Paris à Strasbourg en train me feraient vivre 3 ou 4 jours en Asie... Au contraire, il faut positiver: se dire que 6 degrés c'est vivifiant, que la grisaille rend joyeux, que les étudiants occupent les facs, et que je vais les rejoindre... Bonne diversion. D'ailleurs en Thailande aussi, il y avait des manifestations monstes pour la démission du premier ministre...
Une dernière photo de voyage pour exposer mon bronzage et à bientôt dans les trains en
grève.
Mais non, je ne peux pas terminer comme ça... D'abord, je voulais vous remercier d'avoir fait ce bout de route avec moi et d'avoir été fidèles au poste. Si ces petites histoires vous ont plu, je me ferai un plaisir de réitérer l'exercice lors de mon prochain voyage... en Amérique Latine ... bientôt... Je vais être ravi de vous revoir tous, pour ceux que je n'ai pas encore vu. Et si ça vous a vraiment plu, n'hésitez pas: vous aussi penez vos sac-à-dos et allez respirer un peu d'air frais, ça fait du bien!!!
Avant ça, j'ai tout de même bien profité des quelques jours de soleil et de chaleur toride qu'il me restaient à vivre dans cette partie du monde. Je ne vous ferai pas le détail de mes journées, bien que cela serait facile entre baignade en eau claire et chaude, repos et lecture dans mon bungalow en bambou. Un pic d'activité tout de même entre 17H30 et 19H quand, la chaleur baissant, il était possible de jouer au Beach Volley sur un sable moins brûlant, sur fond de coucher de soleil de carte postale.
J'essayais encore de m'emerveiller des crabes bleus phosphorescents, des grenouilles jaillissant du tuyeau de douche dont manquait la pomme et qui crachait une eau verdâtre, de la gentilesse des habitants, de la lune incroyablement claire. Mais il est difficile de s'etonner de tout en permanence, surtout lorsqu'on sait qu'il va falloir rentrer. De bonne rencontres tout de même, qui m'ont permis de retravailler ma sociabilité avant le retour. De plus en plus, on me disait que le gouvernement français faisait de son mieux pour faciliter mon retour: Il etait en train de supprimer completement le droit du travail afin de donner un petit côté asiatique à la France. Chouette! Merci Villepin!
Après neuf jours, je suis retourné à Bangkok pour prendre mon vol après une petite immersion dans les ruelles de Bangkok et le Chinatown local. Le jour de mon départ, j'ai revu mon amie anglaise, rencontrée à Moscou le premier soir de mon voyage et qui venait d'arriverà Bangkok après 4 mois. La boucle était bouclée, ne restait plus que le vol retour.
Toute une histoire d'ailleurs, ce vol retour... Pas de problème au départ de Bangkok mais tout s'est corsé à Ho Chi Minh Ville. Les trois heures d'attentes prévues sont passées assez rapidement dans le coin fumeur de l'aéroport , petite pièce non ventilée qui fait de la cigarette une punition. Nous avons squatté l'endroit avec d'autres jeunes français de retour de vadrouille à échanger des bon plans, des anecdotes sur le Laos ou l'Inde, les assedics ou le RMI, et à pester contre le retour, Sarkozy, Villepin, Chirac et tous ceux dont la vie consiste à rendre les notres invivables. Au moment d'embarquer, on nous a prévenu que le décollage aurait trois ou quatre heures de retard supplémentaires. Le reste de l'attente s'est donc fait autour d'une bouteille de vodka duty free, assis par-terre dans l'aéroport après avoir lutté pour obtenir des gobelets en plastique des odieux barmen vietnamiens de l'aéroport. Enfin, nous avons pu embarquer à trois heures du matin avec les hotesses les moins sympathiques que j'aie jamais vu et qui nous ont réveillé à 5H pour le repas... on était ravis.
Et me voila donc revenu en faisant des efforts pour perdre mes repères asiatiques, pour oublier que 8 euros pour le RER c'est de la folie pure, que les 50 euros de Paris à Strasbourg en train me feraient vivre 3 ou 4 jours en Asie... Au contraire, il faut positiver: se dire que 6 degrés c'est vivifiant, que la grisaille rend joyeux, que les étudiants occupent les facs, et que je vais les rejoindre... Bonne diversion. D'ailleurs en Thailande aussi, il y avait des manifestations monstes pour la démission du premier ministre...
Une dernière photo de voyage pour exposer mon bronzage et à bientôt dans les trains en
grève.
Mais non, je ne peux pas terminer comme ça... D'abord, je voulais vous remercier d'avoir fait ce bout de route avec moi et d'avoir été fidèles au poste. Si ces petites histoires vous ont plu, je me ferai un plaisir de réitérer l'exercice lors de mon prochain voyage... en Amérique Latine ... bientôt... Je vais être ravi de vous revoir tous, pour ceux que je n'ai pas encore vu. Et si ça vous a vraiment plu, n'hésitez pas: vous aussi penez vos sac-à-dos et allez respirer un peu d'air frais, ça fait du bien!!!