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Texte libre

"Le vrai voyageur va à pied. Et encore, la plupart du temps, il est assis."

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Texte Libre

Comme vous le remarquerez, le blog n'est plus mis à jour depuis mon retour et pour cause. Mais pour permettre au plus grand nombre d'en profiter, je le laisse en ligne et intact puisqu'à mon grand étonnement, il y a encore régulièrement des visiteurs.
Si vous préparez un voyage et que vous avez besoin d'infos, vous pouvez toujours m'écrire ici: sancho3000@hotmail.fr
Bonne lecture.



Vous ne savez plus où vous en êtes? Vous saurez au moins où je suis... ou presque, on va pas chipoter pour quelques centaines de km, non? Alors ouvrez bien vos mirettes, je vous ai gardé une petite place dans mon sac! Promis, très bientôt, des nouvelles du Transsibérien, de la Mongolie, de la Chine, du Vietnam, du Cambodge, du Laos aussi et de la Thaïlande...


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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 14:03
Je me rends compte que des gens viennent encore visiter mon blog, ce qui me rappele que je n'ai pas terminé mon histoire, ni d'ailleurs annoncé que malheureusement... je suis de retour en France depuis le 18. Et oui, c'en est fini des plages de sable blanc, du soleil, de la mer et des cocotiers.


Avant ça, j'ai tout de même bien profité des quelques jours de soleil et de chaleur toride qu'il me restaient à vivre dans cette partie du monde. Je ne vous ferai pas le détail de mes journées, bien que cela serait facile entre baignade en eau claire et chaude, repos et lecture dans mon bungalow en bambou. Un  pic d'activité tout de même entre 17H30 et 19H quand, la chaleur baissant, il était possible de jouer au Beach Volley sur un sable moins brûlant, sur fond de coucher de soleil de carte postale.

J'essayais encore de m'emerveiller des crabes bleus phosphorescents, des grenouilles jaillissant du tuyeau de douche dont manquait la pomme et qui crachait une eau verdâtre, de la gentilesse des habitants, de la lune incroyablement claire. Mais il est difficile de s'etonner de tout en permanence, surtout lorsqu'on sait qu'il va falloir rentrer. De bonne rencontres tout de même, qui m'ont permis de retravailler ma sociabilité avant le retour. De plus en plus, on me disait que le gouvernement français faisait de son mieux pour faciliter mon retour: Il etait en train de supprimer completement le droit du travail afin de donner un petit côté asiatique à la France. Chouette! Merci Villepin!
Après neuf jours, je suis retourné à Bangkok pour prendre mon vol après une petite immersion dans les ruelles de Bangkok et le Chinatown local. Le jour de mon départ, j'ai revu mon amie anglaise, rencontrée à Moscou le premier soir de mon voyage et qui venait d'arriverà Bangkok après 4 mois. La boucle était bouclée, ne restait plus que le vol retour.
Toute une histoire d'ailleurs, ce vol retour... Pas de problème au départ de Bangkok mais tout s'est corsé à Ho Chi Minh Ville. Les trois heures d'attentes prévues sont passées assez rapidement dans le coin fumeur de l'aéroport , petite pièce non ventilée  qui fait de la cigarette une punition. Nous avons squatté l'endroit avec d'autres jeunes français de retour de vadrouille  à échanger des bon plans, des anecdotes sur le Laos ou l'Inde, les assedics ou le RMI,  et à pester contre le retour, Sarkozy, Villepin, Chirac et tous ceux dont la vie consiste à rendre les notres invivables. Au moment d'embarquer, on nous a prévenu que le décollage aurait trois ou quatre heures de retard supplémentaires. Le reste de l'attente s'est donc fait autour d'une bouteille de vodka duty free, assis par-terre dans l'aéroport après avoir lutté pour obtenir des gobelets en plastique des  odieux barmen vietnamiens de l'aéroport. Enfin, nous avons pu embarquer à trois heures du  matin avec les hotesses les moins sympathiques que j'aie jamais vu et qui nous ont réveillé à 5H pour le repas... on était ravis.
Et me voila donc revenu en faisant des efforts pour perdre mes repères asiatiques, pour oublier que 8 euros pour le RER c'est de la folie pure, que les 50 euros de Paris à Strasbourg en train me feraient vivre 3 ou 4 jours en Asie... Au contraire, il faut positiver: se dire que 6 degrés c'est vivifiant, que la grisaille rend joyeux, que les étudiants occupent les facs, et que je vais les rejoindre... Bonne diversion. D'ailleurs en Thailande aussi, il y avait des manifestations monstes pour la démission du premier ministre...
Une dernière photo de voyage pour exposer mon bronzage et à bientôt dans les trains en

 grève.

Mais non, je ne peux pas terminer comme ça... D'abord, je voulais vous remercier d'avoir fait ce bout de route avec moi et d'avoir été fidèles au poste. Si ces petites histoires vous ont plu, je me ferai un plaisir de réitérer l'exercice lors de mon prochain voyage... en Amérique Latine ... bientôt... Je vais être ravi de vous revoir tous, pour ceux que je n'ai pas encore vu. Et si ça vous a vraiment plu, n'hésitez pas: vous aussi penez vos sac-à-dos et allez respirer un peu d'air frais, ça fait du bien!!!
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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 10:46
Dix heures de bus de nuit jusqu'a Bangkok en bus climatise luxueux sur des autoroutes eclairees la nuit. Je meditais sur tous ces changements par rapport au Laos pendant la nuit faute de pouvoir dormir plus de quelques heures d'affilee. Quand enfin j'ai pu m'endormir profondement,  les lumieres et la musique brayarde se sont rallumees  pour l'arret  au restaurant de la compagnie des bus où staionnaient une vingtaine de bus de nuit. Apres quelques heures de somnolence, rebelotte, nous approchions de Bangkok dans une circulation deja fournie sur les rocades d'autoroute. 7H du matin, 29 degres...  Ne sachant pas trop ou aller, j'ai pris un bus jusqu'a la classique Kao San Road, quartier sur-touristique que tous les chauffeurs de taxi ou bus semblaient considerer comme la destination normale de tout occidental. but de la journee: trouver le plus vite possible un billet d'avion pas trop cher et fuir le bruit, le beton, la pollution et l'industrie du tourisme et ses proies consentantes. Je me suis debarrasse de mon sac dans une auberge de jeunesse et j'ai commence a ecumer les agences de voyages. Pour faire court, a la fin de la journee, je connaissais tous les prix, les compagnies, la longueur des listes d'attentes sur Koweit airline ou Gulf air... Pour faire simple et eviter le surbooking, j'ai du prendre Vietnam airlines et donc un vol via Ho chi Minh-Ville. ironie du sort de devoir repasser par cette ville que j'avais fuit sans demander mon reste au mois de janvier. Vers 16H, j'avais donc mon billet en poche. Au bout de dix minutes de reflexion, j'ai decide d'aller chercher mon sac et je suis reparti vers la gare des bus du sud, direction la plage. J'etais bien content de pouvoir echapper encore quelques jours a la  ville meme au prix d'une deuxieme nuit de suite dans un bus. Là, je redecouvrai le froid, grelottais et maudissais la clim toute la nuit. Apres 10H, j'arrivais a Ranong, fatigue mais content de presque toucher au but. J'avais pris le temps au Laos de me renseigner aupres des       
voyageurs pour trouver une ïle encore tranquille et délaissée par le tourisme de masse, la prostitution, les full moon party et l'inflation galoppante. On m'avait conseillé Ko Payam, petite ïle à la limite de la Birmanie. Apres 3 H de bateau, je pu constater qu'on ne m'avait pas trompé sur la marchandise.   
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