23 novembre 2005
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10:45
Au bout de trois jours, je commencais a etre bien installe, la preuve:
et les journees s'ecoulaient paisiblement. par contre il commencait a etre difficile de savoir quelle heure il etait. Par soucis pratique, je gardais ma montre a l'heure de moscou parce que c'est l'heure des gares sur le chemin et que les arrets affiches dans le couloir sont a cette heure la. Mias du coup au bout de trois jours, il fait nuit a 14H30 ce qui fait un peu drole. Il commence a y avoir un peu de neige mais le paysage reste le meme: plat, parseme de bouleaux, avec de temps en temps un tas de foin ou un village de maisons en bois venant rompre la monotonie.
La temperature exterieure baisse egalemet au fur et a mesure que nous avancons. Les journees s'ecolaient paisiblement donc a parler de Platini (Zidane pour eux est arabe donc hors sujet) dont je n'osais pas trop leur dire que ca faisait un moment qu'il avait arrete le football, a manger et a dormir un peu. Je dois dire que je me sentais en securite et n'avais aucune crainte pour mes affaires quand je quittais le wagon.
C'est la que se produisit l'inattendu. Revenant du wagon restaurant ou j'etais alle lire et m'hydratant un peu (tres important l'hydratation lors d'un long voyage en train, tout le monde vous le dira) je tombe nez a nez avec un gros type dont le ventre occupe toute la largeur du couloir. Au lieu de se pousser pour me laisser passer (pour ma part, je me pressais deja contre le mur en priant pour mes cotes) il saisit le bas de mon pull et le souleve sans doute a la recherche de la fine banane dans laquelle je trimballe mon passeport et mes sous. J'ai juste le temps de faire "he! he!" et il me lache, on etait juste devant le compartiment ouvert des controleuses qui du coup se sont mis a geuler . Moi, j'ai trace sans demander mon reste et ma foi, tout a fait dignement, sans courir...
Me retournant a bout du wagon, j'eu la surprise de le voir colle au mur par deux flics mongols qui devaient marcher juste derriere moi et qui lui mettaient des claques.
Du coup tous mes efforts pour me fatiguer etaient envoles et j'ai eu du mal a trouver le sommeil.
et les journees s'ecoulaient paisiblement. par contre il commencait a etre difficile de savoir quelle heure il etait. Par soucis pratique, je gardais ma montre a l'heure de moscou parce que c'est l'heure des gares sur le chemin et que les arrets affiches dans le couloir sont a cette heure la. Mias du coup au bout de trois jours, il fait nuit a 14H30 ce qui fait un peu drole. Il commence a y avoir un peu de neige mais le paysage reste le meme: plat, parseme de bouleaux, avec de temps en temps un tas de foin ou un village de maisons en bois venant rompre la monotonie.
La temperature exterieure baisse egalemet au fur et a mesure que nous avancons. Les journees s'ecolaient paisiblement donc a parler de Platini (Zidane pour eux est arabe donc hors sujet) dont je n'osais pas trop leur dire que ca faisait un moment qu'il avait arrete le football, a manger et a dormir un peu. Je dois dire que je me sentais en securite et n'avais aucune crainte pour mes affaires quand je quittais le wagon.
C'est la que se produisit l'inattendu. Revenant du wagon restaurant ou j'etais alle lire et m'hydratant un peu (tres important l'hydratation lors d'un long voyage en train, tout le monde vous le dira) je tombe nez a nez avec un gros type dont le ventre occupe toute la largeur du couloir. Au lieu de se pousser pour me laisser passer (pour ma part, je me pressais deja contre le mur en priant pour mes cotes) il saisit le bas de mon pull et le souleve sans doute a la recherche de la fine banane dans laquelle je trimballe mon passeport et mes sous. J'ai juste le temps de faire "he! he!" et il me lache, on etait juste devant le compartiment ouvert des controleuses qui du coup se sont mis a geuler . Moi, j'ai trace sans demander mon reste et ma foi, tout a fait dignement, sans courir...
Me retournant a bout du wagon, j'eu la surprise de le voir colle au mur par deux flics mongols qui devaient marcher juste derriere moi et qui lui mettaient des claques.
Du coup tous mes efforts pour me fatiguer etaient envoles et j'ai eu du mal a trouver le sommeil.