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Texte libre

"Le vrai voyageur va à pied. Et encore, la plupart du temps, il est assis."

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Comme vous le remarquerez, le blog n'est plus mis à jour depuis mon retour et pour cause. Mais pour permettre au plus grand nombre d'en profiter, je le laisse en ligne et intact puisqu'à mon grand étonnement, il y a encore régulièrement des visiteurs.
Si vous préparez un voyage et que vous avez besoin d'infos, vous pouvez toujours m'écrire ici: sancho3000@hotmail.fr
Bonne lecture.



Vous ne savez plus où vous en êtes? Vous saurez au moins où je suis... ou presque, on va pas chipoter pour quelques centaines de km, non? Alors ouvrez bien vos mirettes, je vous ai gardé une petite place dans mon sac! Promis, très bientôt, des nouvelles du Transsibérien, de la Mongolie, de la Chine, du Vietnam, du Cambodge, du Laos aussi et de la Thaïlande...


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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 07:45
Apres quatre jours dans des villages bien perdus, arriver  a Siem Reap a quelque chose  de destabilisant.  Les enormes hotels de luxe devant lesquels attendent les bus bien ranges, les  larges boulevards maccadames eclaires la nuit,  les restaurants haut de gamme ou vous pouvez boire un expresso lavazza, cést le retour a l'industrie du tourisme. Je soupsonne dáilleurs l'aeroport de cette petite ville proche des temples d'Angkor détre plus actif que celui de Phnom Penh... Les touristes affluent de Thailande, de Coree, du Japon... et tres peu prennent la peine de visiter autre chose au Cambodge. Cela etant, il est possible dý loger pour 2$ la nuit, chose totalement impossible dápres mes parents. Jávais parie trouver a me loger pour 3$, pari tenu... Mais comme partout ou le luxe sétale a cote des petits mendiants qui courrent apres les touristes dans la rue, cachant leurs sachets de colle sous leurs T-Shirts maccules, la ville a une atmosphere particuliere et deplaisante.  Pour visiter les temples etales sur des km, vous avez le choix entre le pass dún jour (20$) , trois jours (40$)  ou six jours, si vous etes vraiment fana des  vieilles pierres. Nous avons pris le pass dún jour en nous disant quón pourrait toujours en prendre un deuxieme si besoin etait. Visiter un site pendant trois jours, pour moi, cést l'over-dose assuree. Cétait un peu la meme chose pour mes accolites. Le billet etant valable la veille au soir, nous sommes alles a Angkor Vat, le plus gros des temples pour le coucher de soleil. Nous etions deja un peu contraries dávoir appris quíl etait interdit aux etrangers de circuler sur le site par leurs propres moyens. La foule compacte sur le site nous a acheve. Cette photo de Matthieu, en plus détre tres belle a le merite détre vierge de touristes: quelques metres plus haut, ils s'entassaient en grappes pour voir le coucher de soleil.









































Nous sommes alles ensuite un peu plus loin sur un tertre duquel on surplombait les environs. Comme a Angkor Vat, le temple en haut etait noir de monde. Pour une raison connue déux seuls, tous ces touristes etaient comme precedemment tournes vers le soleil couchant, le dos au temple. Il me semblait pourtant bien plus logique dádmirer les couleurs que prenaient les temples a la lumiere rose-rouge du soleil. Un fois l'astre disparu, la foule reflua vers les tuk-tuks, motos et bus, leurs gros appareils photos autour du cou. Les japonais et sud-coreens, ces americains de l'Asie, sáttardaient encore un peu pour prendre 40 ou 50 fois la meme photo de leur famille pres des elephants qui permettent déviter de trop se fatiguer pour monter et qui doivent aussi surement transporter les mutiles qui attendent une obole au sommet des marches.
En nous levant a quatre heure le lendemain matin, nous pensions pouvoir eviter la foule pour le lever du soleil. Nous avons donc donne rendez-vous a notre Tuk-tuk a 4H30. Ayant retrouve Armelle, notre alsacienne qui venait travailler ici dans un orphelinat, nous avons veille un peu tard, tout contents de pouvoir jouer a la belotte. Le reveil fut donc rude et nous avons ete un peu surpris de ne pas retrouver notre Tuk-tuk devant l'hotel mais un type que nous avions vu la veille et avait essaye de nous arnaquer. Faute de mieux, nous sommes partis avec lui en ayant defini le prix pour la journee. Notre plan d'arriver tot avait malheureusement du etre evente. Nous sommes bien arrives les premiers sur le site, mais derriere nous, nous pouvions voir la file des phares de motos et de Tuk-Tuks, puis les bus... Les flash commencaient a crepiter dans la nuit (si a 200m dans le noir, un d'entre eux a reussi a faire une photo valable, jáimerai bien la voir dáilleurs). Nous sommes restes jusquáu lever du soleil, dáilleurs pas terrible pour prendre quelques photos avant de partir vers dáutres temples avant la foule. Nous avons demande a notre chauffeur de ne pas faire les premiers temples pour prendre un peu dávance, il a commence a tiquer mais nous a conduit. Ce nést pas que nous náimons pas les gens, mais apprecier la magie dún lieu au milieu de la foule, des touristes ballancant leurs megots sous le panneau "ne pas fumer", sásseyant sur des ballustrades vieilles de 1200 ans sous le panneau "ne pas s'asseoir", et touchant les bas-reliefs a cote de celui disant "merci de ne pas toucher les bas-reliefs", c'est un peu dur... Ils mettraient des panneaux "merci de ne pas demolir les temples a coup de masse", je suis sur que certains viendraient avec leur masse.
Nous avons tout de meme reussi a visiter des temples sans personne, dont ceux repris par la jungle et a moitie en ruine, ce dont nous etions bien content. La journee aurait donc pu se derouler assez bien si notre Tuk návait pas essaye au bout de quelques heures de nous entuber en nous disant que si on voulait voir dáutres temples, il fallait payer plus. Comme il ne voulait pas lacher láffaire et que les autres conducteurs commencaient a ságglutiner, nous lávons plante la avec ce qui convenait pour les heures effectuees et avons fait a pied les 5 km qui nous separaient dÁngkor Vat ou nous pourrions reprendre un autre vehicule. On ne peut pas faire plus francais... Dáutant quíl a fini par nous suivre en baissant son prix et meme en revenant au prix initial. Mais cétait trop tard, il ne faut pas pousser. Il avait vraiment mal choisit ses clients et son jour. "On a ete au Vietnam, nous! On les connait les arnaques! C'est la-bas quíls les ont inventees..."
Du coup, le  lendemain nous etions prets a repartir, un jour allait suffir.  Je ne métais servi de ma moto que deux fois en trois jours. La premiere fois pour la faire reparer et assister au nettoyage de mon carburateur, ce qui a bien attenue le probleme sans toutefois le regler totalement. Deux heures de main-dóeuvre de deux personnes mónt coute 3$, une nouvelle bougie 4$: cherchez l'erreur... La deuxieme fois pour aller donner mon sang a l'hopital des enfants. Un panneau a léntree demandait des dons a cause dúne epidemie de Dengue hemorragique. En plus comme ils ont tous mon groupe sanguin ici (B) ca tombait tres bien. Jái prix mon air le plus detache et blase pour dire "ouai, cést parce que jái des origines asiatiques". Je craignais un peu pour les conditions sanitaires mais ca va, ca cicatrise bien donc je pense avoir evite la septicemie. Et cést tant mieux parce qu'ici, si vous etes malade vous nallez pas a l'hopital (ca, cést l'endroit ou vous allez pour mourrir), vous allez a láeroport et prenez le premier vol pour Bangkok...
Comme la moto fonctionnait a nouveau pas mal, nous etions prets a repartir pour verifier ládage "Tu es poussiere et tu retourneras a la poussiere... surtout a moto sur les pistes cambodgiennes". (Jean 1, 27). Ca cést demain.
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commentaires

C
bravo Matthieu, pour ta photo ! bravo juan, pour ton don ! bravo à Armelle pour son volontariat ! <br /> Heureusement que l'herbe est verte, pour supporter la foule de touristes !
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B
Et si tu nous parlais un peu de tes rèves... Est-ce que tu rèves de périples à moto ? est-ce que tu rèves en français ? anglais ? cambodgien ? en dollar ? en euro ? Et sutout, après, est-ce que tu niques ????<br /> Bru (enfermé dans un bureau sous la neige)
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J
Mon pire cauchemard, cest de me retrouver en france pour je ne sais quelle raison et de realiser apres que je ne peux pas repartir. Apres, il y a une lutte entre ma raison qui sait que je suis encore en Asie et le reve, super realiste. Ma liberation vient avec le reveil ou je mets quelques secondes a realiser ou je suis. Et les reves ca depend de pas mal de choses mais j'ai pas l'intentionde te laisser me psychanaliser. Apres  10 jours avec des francais, je reve en francais et l'argent, je lóublie la nuit.<br />  

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