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Texte libre

"Le vrai voyageur va à pied. Et encore, la plupart du temps, il est assis."

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Comme vous le remarquerez, le blog n'est plus mis à jour depuis mon retour et pour cause. Mais pour permettre au plus grand nombre d'en profiter, je le laisse en ligne et intact puisqu'à mon grand étonnement, il y a encore régulièrement des visiteurs.
Si vous préparez un voyage et que vous avez besoin d'infos, vous pouvez toujours m'écrire ici: sancho3000@hotmail.fr
Bonne lecture.



Vous ne savez plus où vous en êtes? Vous saurez au moins où je suis... ou presque, on va pas chipoter pour quelques centaines de km, non? Alors ouvrez bien vos mirettes, je vous ai gardé une petite place dans mon sac! Promis, très bientôt, des nouvelles du Transsibérien, de la Mongolie, de la Chine, du Vietnam, du Cambodge, du Laos aussi et de la Thaïlande...


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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 00:00

 Apres une nuit un peu inconfortable et, en tous cas, pas parfaite pour nous remettre de trois jours de moto et dúne heure de foot, nous avons entame láscencion de la montagne. Ce fut un reveil un peu rude avec des cotes a 20 pour 100. Heureusement que les parties les plus raides etaient cimentees parce que le reste du chemin etait en bien mauvais etat, alternant rochers et trous. Nous nous en sommes sortis sans trop de mal, a par une chute de mes accolites apres un callage en cote. Il ný a pas de raison que je sois le seul a tomber...  Arrives en haut, nous etions tout a fait reveilles en tous cas. Dans nos habits poussiereux et apres trois jours dísolement dans des bleds paumes, ca nous a fait un peu drole dárriver au milieu dúne foule de touristes aux couleurs chatoyantes: du cote thailandais, une route quasiment neuve, avec marquages au sol et tout, comme je nén ai pas vu depuis des mois, charrie des bus de touristes. Du cote cambodgien, nous etions les seuls a arriver en tous cas. Le site etait plutot joli. Et apres un tour dúne heure et demi a travers les differents temples nous sommes retournes aux motos avec dans lídee dáller jusquá Siem Reap dans la journee (pres des fameux temples dÁngkor) ou au pire jusquá la ville dÁnlong-Veng.

La redescente fut plus facile que la montee et, arrives en bas, nous pensions avoir fait le plus dur, habitues que nous etions aux bonnes pistes. Cependant, au bout de trente km ont commence les vraies pistes cambodgiennes. Tous les 200m, cétait un champ de bosses pareil a un terrain de cross. Ce fut assez drole au debut de chercher le chemin le plus pratiquable, ou plutot le moins impratiquable et nous etions contents dávoir de bons amortisseurs. Les enfants qui nous saluaient en criant "Soi-Sadai!" (bonjour), marchant au bord de la route ou arrivant en courant des maisons agrementaient un peu le voyage. Peu dóccidentaux devaient passer par la. Mais au bout dúne demi-heure, nous esperions surtout arriver sur une piste un peu meilleure. Malheureusement elle allait etre de pire en pire. Apres un petit arret dans un village ou la route biffurquait, les champs de bosses se trouvaient tous les 50m et notre progression sén trouvait bien ralentie. Cela commencait dáilleurs a etre bien fatiguant dávoir les muscles toujours en action pour compenser les cahots. Mais le pire est que cette conduite consommait egalement bien plus déscence. Et ce qui devait arriver arriva... la panne-seche au milieu de nulle-part. Enfin, pas vraiment puisquíl y avait quand meme quelques cases au bord de la route, mais rien qui ressemble a une station-service en tous cas. Mes compagnons partirent donc a la recherche de bouteilles déssence. Par chance, ils ne tarderent pas trop a revenir, ce qui me permit déchapper au pochtron du village et aux solutions couteuses quáuraient certainement trouver les badeaux qui ságglutinaient au fur et a mesure autour de la moto. Cela me permit aussi de quitter la fournaise de lápres-midi puisque jávais eu la bonne idee de tomber en panne a un endroit ou il ný avait absolument pas dómbre. Avec deux litre déssence dans le reservoir, nous repartimes donc et fumes tous trois soulages dárriver apres quelques km sur une portion refaite de la piste. Apres ca, ce fut un jeu dénfant de rejoindre Anlong -Veng pour remettre un peu déssence, malgre quelques toussotements du moteur auxquels je ne pretais pas trop dímportance. Il etait 16H et la piste sánnoncait bonne jusquá Siem Reap. Avec un peu de chance nous pourrions faire les 120km avant la nuit et nous decidames de repartir sans tarder. Les 80 premiers km se firent sans problemes, la piste etant excellente et nous pumes a nouveau preter attention aux paysages qui bordaient la route, a la couleur de la poussiere (plus jaune) et aux changements de la vegetation (le climat etant plus humide). Nous commencions a ressentir fortement la fatigue comme en temoigne cette photo (je ne mápprete pas a pleurer ne vous inquietez pas, plutot a sortir une betise) mais nous etions prets a parcourir le reste.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais mon moteur choisit ce moment pour redoubler de toussotements comme si léssence nárrivait plus. Apres avoir calle quelques fois, jéssayais de maintenir une vitesse reduite a laquelle le moteur pouvait tourner. Il me lacha neanmoins quelques fois et jávoue que jéu peur de ne pouvoir aller plus loin. Apres un arret pour laisser refroidir le moteur et une discussion pour echanger nous opinions respectives avec nos pietres competences en mecanique ("le carter peut-etre", "ou une salete dans le reservoir", "elle doit avoir chaud aussi", "il y a des bougies la dessus?"...) nous avons decide quíl etait hors de question de passer la nuit a Triffouillis-les-Oies et que si la moto avait fait 200km dans la journee, elle pouvait en faire 40 de plus. Et nous sommes repartis a 30 a l'heure. Du coup cela a un peu contrarie notre moyenne, mais tant que la moto avancait, jétais content. Dáutant plus que la nuit tombait. Ce qui voulait dire enlever les lunettes de soleil... et ramasser je ne sais combien dínsectes dans la figure, chose peu agreable. Finalement, etre oblige de conduire lentement ne fut pas un mal puisquíl nous fallait eviter les pietons, les chiens et les velos qui roulaient sans lumiere sur la route. Et avec un seul oeil operationnel parce que l'autre est entrain de faire son possible pour sortir le moustique qui le squatte, cést tout sauf facile. Quoiquíl en soit, nous sommes arrives a Siem reap vers 20H (plus loin que ce que nous pensions)  en suivant láura de lumineuse de la ville faute de panneaux, bien contents dárriver a cause de la fraicheur nocturne. Apres tout ca, ma deuxieme panne-seche de la journee, en pleine ville et a 200m de l'hotel ne vaut meme pas quón sý attarde... Il y a des jours comme ca. Avec le programme que nous avions eu dans la journee, nous avions valide la fin de notre permis moto cambodgien en tous les cas: cotes, bosses, cross, conduite de jour et de nuit, poussiere, attaque de moustiques, pannes, la totale!!! Trouver un matelas fut des plus plaisant et le lendemain fut consacre au repos le plus absolu pour nos muscles endoloris et a la redaction de ces quelques lignes. Trop de moto tue la moto...         

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commentaires

M
SOI SADAï ! Avec toutes ces peripeties, je crois que tes deux compagnons ont mérité leurs photos sur ton blog ! Quelles sont les histoires de ces cités abandonnées que tu as photographié? la bouffe est bonne ? tu tchaches un peu avec les locaux ? Ton séjour se transforme en rallye ! hasta luego,  flav (sobre la nieve)
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P
salut , ton histoire est  chouette et les souvenirs seront bons , maintenant que tu as fini  de souffrir? Pouer Angkhor , il faut prendre un passe 3 jours , plutôt cher... , les jours non effectués sont perdus, et il te faut un guide , qui peut monter avec toi sur la moto. Ce que tu verras , n'a rien à voir avec les photos  que tu as envoyées. Mélange syncrétique du boudhisme et de l'indouisme, réussite totale, avec des têtes qui ont un air Olmèque très troublant , le tout du 9 au 11 ème siècle. A comparer  avec notre  art roman ... Aller hue.  Bisous POP  sous la neige
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