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Texte libre

"Le vrai voyageur va à pied. Et encore, la plupart du temps, il est assis."

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Comme vous le remarquerez, le blog n'est plus mis à jour depuis mon retour et pour cause. Mais pour permettre au plus grand nombre d'en profiter, je le laisse en ligne et intact puisqu'à mon grand étonnement, il y a encore régulièrement des visiteurs.
Si vous préparez un voyage et que vous avez besoin d'infos, vous pouvez toujours m'écrire ici: sancho3000@hotmail.fr
Bonne lecture.



Vous ne savez plus où vous en êtes? Vous saurez au moins où je suis... ou presque, on va pas chipoter pour quelques centaines de km, non? Alors ouvrez bien vos mirettes, je vous ai gardé une petite place dans mon sac! Promis, très bientôt, des nouvelles du Transsibérien, de la Mongolie, de la Chine, du Vietnam, du Cambodge, du Laos aussi et de la Thaïlande...


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11 février 2006 6 11 /02 /février /2006 10:12
Arrive vers 8H a la station des taxis, les pick-ups du matin etaient deja partis. Les suivants partaient dans l'apres-midi et je me suis donc resigne a prendre un taxi collectif, generalement plus rapides et confortables. Apres une severe negociaton, j'ai entrepris de monter dans le taxi sans trop savoir ou me mettre. Quelque soit la porte de laquelle j'approchais, j'avais l'impression qu'il y avait 10 personnes collees a la vitre. J'ai finalement pu me faufiller dedans. A l'avant une mere et son bebe occupaient le siege passager et le chauffeur partageait son siege avec un passager, rien d'inhabituel. Mais a l'arriere, en plus des trois adultes avec qui je partageais la banquette, il y avait trois enfants. Comme les deux plus grands se tenaient entre les jambes des parents, cela reduisait considerablement la place disponible pour mes jambes. Alors que le probleme est d'habitude de caser ses epaules, il etait double ici de celui de trouver ou mettre ses genoux. Le debut du voyage s'est plutot bien deroule et la piste en reparation etait meilleure que ce que j'avais pense. Les differents enfants s'occupaient en dormant, tetant ou vomissant un peu dans des sacs plastiques. C'est la deuxieme partie du voyage qui a ete plus sportive. Plus ca allait et moins j'avais de place, le pere de deux gamins s'exitait sans raisons et  leur mettait des claques et la piste empirait. La fin a ete particulierement bruyante entre les pleurs des gamins qui se relayaient, la musique a fond et le klaxophone et a ete marque par une recrudescence de vomis juveniles sur le sol de la voiture. Autant dire que j'etais content d'arriver et d'aller me baigner dans un lac a l'eau bleue transparente pour finir la journee. Le trajet avait du entamer mon amour du Cambodge puisque, peu interesse par les treks proposes dans la region, je suis reparti le lendemain matin pour la frontiere avec le Laos, reprenant la meme route dans l'autre sens, mais avec bien plus de place dans le taxi occupe par des occidentaux et une petite vieille cambodgienne tuberculeuse. De Stung Treng, il y avait plusieurs moyens de se rendre au Laos. Pensant y aller en bateau par le Mekong, je me suis finalement retrouve dans un taxi avec deux voyageurs du matin. Apres une heure de piste, nous sommes arrives a la frontiere cambodgienne, c'est a dire deux cabanes et une barriere rouge et blanche. Des douaniers sans uniformes ont vise nos visa et reclame 1$ pour le tampon. Nous lui avons demande un recu, suite a quoi il n'en a plus ete question. A notre etonnement, nous n'avons pas franchi la barriere mais nous somme revenus un peu en arriere pour prendre un autre chemin de traverse dans la foret. Au bout d'une dmi-heure, une autre barriere rouge et blanche et deux autre cabanes aupres desquelles des laotiens jouaient aux boules. Je laissai donc le Cambodge derriere moi, dans un nuage de poussiere comme il se doit, en pensant "Lia San Hai Kampoutchea", derniers mots de cambodgien avant de me mettre a la page. 

Ici, on nous a demande 2$ parce que c'etait dimanche et on a change de tete quand il nous ont sorti des recus... Ca pouvait vouloir dire n'importe quoi d'ailleurs puisque c'etait ecrit en laotien mais il n'y avait rien a faire. A peine avons nous passe la frontiere que trois Lao Beer arrivaient pour les douaniers, ils celebraient notre arrivee certainement... avec notre argent bien-sur. Du coup, on les a imite avant de repartir en camion. Il faut savoir profiter de ces petits plaisirs du voyageur: nouvelles bieres, nouveaux mets, nouveaux sourires des habitants...        
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commentaires

L
à la tienne !
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